1999



Message du 31/12/99
Le choix entre tout ou rien, dans un programme ou une profession de foi, est le contraire de la démocratie, car il réduit le scrutin démocratique à un abandon des libertés, alors que son vrai but est l'exercice de ses libertés.
Patrick.



Message du 29/12/99
LA PRISE EN COMPTE DU VOTE BLANC EST UN IMPERATIF PERMETTANT DE MORALISER LA POLITIQUE FRANCAISE ET D'ELIMINER TOUS LES MAGOUILLEURS, LES ESCROCS, LES POLITIQUEMENTS CORRECTS...ETC.
Philippe.



Message du 20/12/99
La démocratie ne doit pas être confisquée par les adeptes de la pensée unique, de droite ou de gauche. Défendons là.



Message du 10/12/99
Une évidence democratique...



Message du 23/11/99
S'abstenir, c'est ne pas se sentir concerné, ou avoir la flemme de rentrer plus tot, un jour de garnd soleil, d'un joyeux pique-nique. Voter blanc (ou nul), c'est dire aux hommes politiques qu'ils sont tous à mettre dans le meme panier, qu'il n'y en a pas un pour racheter l'autre. C'est vraiment exprimer une opinion, dont devraient tenir compte les politiques.
AL.



Message du 23/11/99
S'abstenir, c'est ne pas se sentir concerné, ou avoir la flemme de rentrer plus tot, un jour de garnd soleil, d'un joyeux pique-nique. Voter blanc (ou nul), c'est dire aux hommes politiques qu'ils sont tous à mettre dans le meme panier, qu'il n'y en a pas un pour racheter l'autre. C'est vraiment exprimer une opinion, dont devraient tenir compte les politiques.
AL.



Message du 15/11/99
C'est simple la democratie represente le pluralisme, et toutes les options politiques doivent avoir une la possibilite d'etre representees. Donc ceux qui ne s'identifient pas avec un parti ont se droit aussi, le droit d'exprimer a travers du vote, son mecontent. C'est pour cela qu'en Espagne on a cree un parti qui s'appelle sieges vides, pour avoir une chance d'avoir une place du parlement qui represente cette humble et digne option. J'en profite pour offrir des informations a celui qui le voudrait et demander des idees ou n'importe qu'elle autre information sur le sujet.
Je m'appelle Julen et mon mail est julenfernandez@hotmail.com



Message du 08/11/99
A l'heure actuelle, aucun parti ou groupe politique ne me semble apporter de vrai projet politique, au sens le plus riche du terme, c'est à dire de projet pour faire évoluer la société. Tous les discours sont écrit par des experts en communication pour coller le plus aux attentes de tous et donc de fait de personne. Stratégie de lessiviers : l'important est d'apparaitre le plus possible, d'occuper le terrain médiatique pour faire croire qu'on fait quelque chose, capter l'attention pour qu'on se souvienne bien de soi au élections suivantes. D'où le discrédit de la classe politique dans son ensemble ("ce sont tous les mêmes") le désabusement des électeurs et la montée de l'abstention. Je me contraint pour ma part à aller voter à chaque fois mais plus contre un candidat (notamment FN) que réellement pour un autre. On ne peut pas franchement parler de victoire pour la démocratie !
Je suis donc plutôt favorable à la reconnaissance du vote blanc. On pourrait enfin exprimer qu'on n'est d'accord avec aucun candidat. Mais il faut pour cela répondre à une question essentielle, fondamentale à laquelle je n'ai pas de réponse : quel force réelle devra représenter le vote blanc ? Simple indication, sanction, quelle signification pourra-t-il apporter dans une élection ? Pourra-t-il, par exemple, amener à recommencer une élection (avec changement des candidats) en cas de trop fort pourcentage de votants blancs ?

Que ceux qui ont des réponses me les fassent connaître. Merci.
jl.barts@wanadoo.fr




Message du 10/08/99
Il est parfaitement anormal que le vote blanc ne soit pas pris en compte. Le principe du vote est d'exprimer un avis et que cet avis soit pris en compte, quel qu'il soit. Je ne comprend pas pourquoi les institutions ne prévoient qu'un vote "affirmatif", qui répond "oui" aux projets politiques proposés par les candidats aux élections. Il est parfaitement légitime que certains électeurs puissent faire un vote "négatif", dans le sens où ils veulent montrer leur désaccord avec l'ensemble des politiques proposées par les divers partis. Un électeur dans une république ne doit pas être comme un client dans un restaurant qui choisit son menu parmi ceux qui sont proposés. C'est une position passive et non conforme à l'esprit de la république qui est censée donner le pouvoir au peuple. Si le peuple ne s'estime pas satisfait par les projets des acteurs de la vie politique (qui ne doivent être que des représentants de la volonté des citoyens), il est plus que normal que cette insatisfaction soit réellement écoutée. Aujourd'hui il n'existe pas de moyen reconnu permettant ceci. Le vote blanc n'a qu'un poids purement symbolique, et il revient au même de s'abstenir. Resultat, un énorme pourcentage d'avis n'est pas pris en compte et les "majorités" obtenues par les candidats élus n'ont plus aucun sens. Ce debat me semble extrèmement important pour l'avenir de la politique de notre pays, qu'il s'agit de dynamiser et de remettre activement entre les mains des citoyens. La reconnaissance du vote blanc est un des moyens d'agir dans ce sens. A côté de ça je me demande si l'abstention ne devrait pas non plus être prise en compte à partir d'un certain taux. Un taux d'abstention de plus de 50% (comme aux dernières européennes) devrait rendre nulle une élection sous peine de faire perdre son sens au vote. Ceci devrait déclencher un vrai débat en profondeur entre le peuple et les politiciens. Il me semble grotesque qu'une démocratie continue à vouloir fonctionner en fermant les yeux sur un tel malaise politique. Peut-être est-il temps de penser à une VIe république avec de nouvelles définitions du droit de vote et du dialogue politique entre le peuple et ses élus... mais là je m'avance peut-être un peu trop... (Sylvain Collonge. 22 ans)



Message du 20/07/99
Le vote blanc est un vote. Ce qui veut dire que la personne qui vote blanc prend du temps pour le faire. Elle souhaite exprimer ainsi quelquechose sinon elle s'abstiendrait.
Cet effort mérite d'être pris en considération.



Message du 03/06/99
Légitimer le vote blanc est impératif
Cela permettrait de connaître le degré d'incompatibilité entre les politiciens et les citoyens...
Ce que ne fait pas l'abstentionnisme !
M.



Message du 21/05/99
Je suis favorable à la reconnaissance du vote blanc.
Néanmoins, pour ma part, j'ai décidé depuis plus de 10 ans de ne voter qu'aux élections locales et européennes. C'est un choix.
N'oublions pas que la participation au vote est, avant même le choix, la reconnaissance de la validité de la procédure - affichée comme démocratique. Ce qui n'est pas sans poser problème, c'est même le fond du problème au niveau de l'Etat français désespérement jacobin qui prétend confondre Etat, République et Démocratie. Dans cette confusion, il y a une arnaque.
Je souligne que le vote blanc n'est pas suffisant en soi pour dénoncer les entreprises "d'exploitation des actifs électoraux", ce qui correspond souvent aux motivations des électeurs qui choisissent ce vote blanc. Le principe démocratique, c'est un débat public tranché par la règle démocratique. Encore faut-il qu'il y ait un réel débat public. Le vote n'est pas malheureusement pas une "voix", mais un bulletin muet. Ne croyons pas que les appels à participer soient totalement dénués de propagande : la publicité du Centre d'Information Civique est très critiquable de ce point de vue.
Le jacobinisme et la logique de marché électoral des partis politiques ont une co-responsabilité dans la confusion des pouvoirs. Le combat pour le fédéralisme est inséparable du combat pour la démocratie.
D.



Message du 27/04/99
Depuis 2 ans je ne vote plus, et pour cause. Y en a marre !
Qu'on nous laisse VOTER BLANC !
Franck.



Message du 24/03/99
Le vote blanc est synonyme d'un véritable malaise.
Il signifie que les gens ne se retrouvent pas dans les listes politiques proposées. Il faut donc écouter ces personnes qui s'expriment mais qui ne sont pas écoutées. Qu'ont-elles à dire? Pourquoi ne votent-elles pas? J'ai 20 ans et je me sens concernée par la politique puisqu'il s'agit de décisions qui auront inévitablement un impact sur mon avenir. Je vais voter mais sans conviction.
Julie L. étudiante



Message du 20/03/99
Il est la seule possibilité de faire exister mon "alternative" (et ce n'est pas un vain mot) citoyenne de vote en dehors du champs des discours politiques traditionnels.
Il est par la même une prise de position subversive si l'on peut dire dans la mesure ou lorsque que l'on parle de vote on sous-tend une prise de position pour ce qui est proposé et non pas pour ce qui n'existe pas.
Antony.



Message du 06/03/99
Il me semble que ce serait le meilleur moyen d'assainir la vie poltique. Car la représentativité de certain serait par là même relativisée, et leur carrièrisme deviendrait méritoire. En fait coller plus au terrain, c'est sortir je pense du discour politique actuel, langue de bois, pensée unique ou presque. Cela veut dire relancer la machine citoyenne et militante, prendre en compte une partie de la population qui se désinterresse manifestement de la Chose politique. Le vote blanc pourrait se traduire pr des coefficients qui viendrait indexer le résultat obtenu, et relativiser ainsi la part électorale de tel candidats ou de tel parti
Hervé.



Message du 22/02/99
Le vote blanc est un vote qui se justifie dans une démocratie.
EDM - GM



Message du 19/02/99
Il semble assez courant de minimiser les suffrages obtenus par les extrêmes en disant que les gens qui votent pour ces partis le font en signe de protestation.
Peut-être, mais ces votes portent à conséquence : les municipalités FN en sont le meilleur exemple.
Le vote blanc doit devenir LE vote de contestation et il doit pour cela être légitimé.



Message du 19/02/99
La seule alternative au vote blanc est le vote nul. A qui ca profite ?



Message du 19/02/99
Je suis d'accord, je pense que je retournerais aux urnes si mon vote blanc était pris en tant que tel, pour montrer mon mécontentement...
Camille.



Message du 16/02/99
Le vote blanc devrait être pris en compte car il exprime, enfin à mon sens, un désaccord avec les politiques en place, quels qu'ils soient, et à ce titre doit être pris en compte pour monrer un désapprobation globale. Je ne vote plus car je suis dégoûtée du système politique en général. La dernière fois que j'ai voté, je me suis fait transférée sur une petite commune où j'ai une résidence secondaire où j'espérais que mon vote aurait "plus de poids" que dans une grande ville. Dans ce cas, il s'agissait de m'opposer au parti le plus en vue de l'époque et non pas d'aller en faveur de son concurrent (élection municipale). Je suis d'accord, je pense que je retournerais aux urnes si mon vote blanc était pris en tant que tel, pour montrer mon mécontentement.
Camille.



Message du 15/02/99
Je pense qu'aujourd'hui une grande proportion de la population ne se reconnaît pas dans les décisions prises par les élus. Néanmoins, cet état de fait pourrait n'être que le résultat d'une démocratie bien comprise, s'il ne s'y rajoutait un phénomène beaucoup plus grave à mes yeux, le fait que nous sommes représentés par une seule et même catégorie de personnes, coupées de la réalité et se considérant comme une élite (je veux parler des énarques), et qui, quel que soit leur bord politique, considèrent le "peuple" comme irresponsable et nécessitant, à l'instar des enfants, qu'on prenne les décisions à sa place, "pour son bien". Dans ces conditions, aucune chance de voir le fameux "peuple" devenir vraiment adulte et responsable. Comment agir ? Peut-être en travaillant à la reconnaissance des votes blancs. Peut-être en agissant sur les medias qui jouent un rôle primordial dans l'endormissement des gens et le développement de la "pensée unique".
Michèle.



Message du 13/02/99
Pourquoi avoir légalisé le vote blanc, si on en tient pas compte ?
Pierre Louis



Message du 12/02/99
Tout à fait d'accord !
Le vote blanc doit devenir un suffrage à part entière, pour etre entendu.
J'ai moi-même deja voulu voter blanc, mais n'en ai jusqu'à maintenant jamais vu l'utilité...
Christophe.



Message du 10/02/99
Le vote est un devoir , ce qui nous oblige à émettre une idée. Mais c'est également un droit, notamment celui de ne pas prendre parti.
Joël.